Huile
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Les petites histoires de Louis
Nombreux sont ceux qui connaissent Louis Armstrong, le grand jazzman, mais peu savent qu’il était un fumeur quotidien de marijuana et un défenseur de sa légalisation… Voici un éclairage sur un aspect méconnu de la vie du jazzman.
Né en 1901 à la Nouvelle-Orléans, Louis David Armstrong (également surnommé « Satchmo » et « Pops ») a commencé à fumer au milieu des années 1920, au début de sa carrière de trompettiste. Selon son biographe Gary Giddins, il arrêta les cigarettes et fuma quotidiennement de la marijuana en grandes quantités depuis cette date jusqu’à sa mort, en 1971. Grand amateur de la plante, il a notamment déclaré :Un joint de marijuana, c’est mille fois mieux qu’un verre de whisky. Ca me relaxe tout en me mettant les idées au clair.
On retrouve cette passion dans l’un de ses morceaux enregistré en 1928 à Chicago et intitulé «Muggles », un mot d’argot désignant la marijuana :
Sa consommation lui a toutefois valu des ennuis : en novembre 1930, la police l’arrêta alors qu’il était en train de fumer avec son batteur Vic Berton sur le parking du Cotton Club (Culver City, Californie). Le frère du batteur raconta plus tard que Louis et Vic ont passé une nuit en cellule à rigoler, car ils étaient toujours défoncés… Ils arrêtèrent de rire le lendemain lorsque le juge leur donna six mois de prison et une amende de 1000$ chacun.
Cependant, l’application de la sentence fut suspendue, probablement grâce à de la corruption exercée par l’intermédiaire d’amis de Louis, gérants de clubs de l’époque de la prohibition. Suite à cet épisode, Armstrong recommença à fumer presque immédiatement.
NIXON, LA MULE D’ARMSTRONG
Une autre anecdote intéressante lie « Pops » et le futur président américain Richard Nixon. L’histoire a été rapportée par plusieurs des musiciens du jazzman, semble a priori authentique et est en tout cas savoureuse.
Richard Nixon reniflant de la marijuana
De retour d’une tournée en Europe dans les années 50, Louis Armstrong se retrouve dans le même avion que Richard Nixon, qui était alors membre du Congrès. Ce dernier le reconnait, s’assoit à côté de lui et déclare être l’un de ses plus grands fans.
Les deux hommes discutent durant le vol et à l’atterrissage, Nixon demande s’il peut rendre un service à Louis. Ce dernier, prétextant une douleur à l’épaule, lui demande de porter son étui de trompette à l’aéroport. Nixon accepte et traverse l’aéroport de New York (et donc la douane) avec l’étui.
Or, cet étui ne contenait pas de matériel musical à proprement parler, mais servait de cachette au stock de marijuana du groupe… Nixon a donc été utilisé à son insu comme « mule« , pour faire passer la douane à l’herbe d’Armstrong ! Trois ans plus tard, Nixon était devenu président et déclarait la "Guerre à la drogue" . Sans doute une coïncidence
ARMSTRONG POUR LA LÉGALISATION
Louis Armstrong a publiquement pris parti pour la légalisation de la marijuana, et a même écrit une lettre au président Eisenhower, lui expliquant que la marijuana était moins dangereuse que l’alcool.
Par ailleurs, Armstrong avait le projet d’écrire un livre traitant de la marijauna, intitulé « Gage ». Celui-ci n’a jamais vu le jour du fait de la désapprobation de son éditeur, mais un début de manuscrit a été retrouvé.
La consommation de marijuana de Louis Armstrong est une facette méconnue de sa vie. Elle n’est pourtant pas totalement surprenante : déjà dans les années 1920, une grande majorité de musiciens de jazz en consommaient, et la première mention de la marijuana dans un titre de jazz date de 1909.
source: http://listedegrowshops.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=342:louis-armstrong-et-le-cannabis--une-v%C3%A9ritable-histoire-damour&Itemid=56&tmpl=component&print=1
1 commentaire:
Mille excuses je ne parle pas le français très bien, en fait la consommation de substances hallucinogènes est mauvais pour la santé, cela dit pour des personnes au revenu conséquent, donc avec des activités lucratives, reste différente que pour des personnes modestes: l'activité, l'alimentation, les motivations, sont du fait modifiés, d'un côté nous avons des gens sans difficultés, et cela leur cause des ennuis à certains même la vie, par cause d'excès, la presse évitera d’entacher leur mémoire; mais des noms comment Jimmi Hendrix, Amy Winehouse, Billie Holiday, Michael Jackson, auraient perdu la vie, à cause d'addiction et ou excès dans la consommation d'un produit autre que l’alimentation courante. Pour des communs des mortels, le prix est rédhibitoire, d'autant plus que face à des carences dans l'alimentation les ennuis sont amplifiés.
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